En 2025, la santé mentale pourrait bien devenir une priorité nationale sous l’impulsion de Michel Barnier. Avec des campagnes de sensibilisation ambitieuses et un effort concerté pour déstigmatiser les maladies psychiques, le gouvernement envisage de faire de cette cause une grande priorité, à l’instar du handicap ou du cancer.
Comment ces initiatives transformeront-elles concrètement le paysage de la santé mentale en France ? Quels seront les impacts sur la prévention, la prise en charge et la recherche ? Découvrez les détails d’un plan audacieux qui pourrait révolutionner notre approche de la santé mentale !
La santé mentale, priorité gouvernementale en 2025
Michel Barnier souhaite faire de la déstigmatisation des maladies psychiques une priorité en 2025. Il prévoit des campagnes de sensibilisation ambitieuses pour transformer la perception publique des troubles mentaux. Cette initiative nécessite une collaboration interministérielle pour intégrer la santé mentale dans l’éducation, le logement et le sport.
L’objectif est de promouvoir la prévention et le repérage précoce des troubles mentaux. En généralisant la formation aux premiers secours en santé mentale, le gouvernement espère améliorer l’orientation et l’accompagnement des patients, avec l’engagement des professionnels de santé et des associations.
J’étais aujourd’hui à Poitiers et à Vouillé avec @GDarrieussecq et @MCCG pour échanger avec des patients, des élus et des professionnels autour de la santé mentale. Je l’ai dit, ce sera la grande cause nationale de 2025 et je le souhaite pour les années à venir. Ce matin, j’ai vu… pic.twitter.com/bWP0EUI4VS
— Michel Barnier (@MichelBarnier) October 10, 2024
Renforcer la prise en charge et la coordination territoriale
Pour améliorer la prise en charge des troubles mentaux, le gouvernement prévoit de développer des filières de psychiatrie en lien avec les services d’accès aux soins. Cela permettra une meilleure orientation des patients et un accompagnement adapté, grâce à l’implication des psychiatres libéraux et des associations.
Parallèlement, la généralisation des outils de coordination territoriale, tels que les contrats locaux de santé mentale, vise à organiser efficacement les parcours de soins. Cette approche encourage la collaboration entre acteurs locaux pour offrir un soutien cohérent et intégré aux personnes concernées.
Intensifier la recherche et soutenir les jeunes
Le gouvernement entend intensifier la recherche en santé mentale avec un appel à projets doté de 10 millions d’euros. Cette initiative vise à développer des technologies numériques innovantes, telles que la télésurveillance à domicile et les équipements connectés, pour améliorer le suivi des patients. L’objectif est de répondre aux besoins croissants en matière de santé mentale, touchant un français sur cinq.
En parallèle, le nombre de maisons des adolescents sera doublé d’ici 2025. Ces structures offriront un soutien spécialisé aux jeunes, facilitant l’accès à une écoute attentive et à des prises en charge adaptées à proximité de leur domicile.
