Compte tenu des enjeux croissants de la sécurité alimentaire, il est crucial de rester informé des produits qui pourraient présenter un risque pour la santé. Récemment, une marque bien connue de thon en boîte a attiré l’attention des autorités sanitaires et des consommateurs avertis.
Des problèmes ont été détectés, incitant à prendre des mesures immédiates pour éviter tout danger potentiel.
Cet article explore les raisons pour lesquelles ce produit doit être retiré de vos placards sans délai. Découvrez les détails essentiels pour protéger votre foyer et garantir que seuls des aliments sûrs se retrouvent dans vos assiettes.
Présence de méthylmercure dans le thon en conserve
Une récente enquête menée par l’ONG Bloom a révélé des niveaux préoccupants de méthylmercure dans les boîtes de thon en conserve vendues dans plusieurs grandes chaînes de supermarchés européennes. Sur 148 échantillons analysés, plus de la moitié dépassaient la limite stricte de mercure fixée à 0,3 mg/kg pour les poissons.
Le méthylmercure, un métal lourd, est particulièrement toxique pour le système nerveux et pose un risque accru pour le développement cérébral des fœtus et des jeunes enfants. Cette découverte soulève des inquiétudes quant aux implications sanitaires pour les consommateurs réguliers de thon, qui est le poisson le plus consommé en Europe.
« On a prélevé 148 conserves dans 5 pays, et toutes sont contaminées au mercure. La norme de mercure autorisée pour le thon est trois fois plus élevée que pour d’autres poissons. Les pouvoirs publics ont voulu protéger les ventes de thon. » – Julie Guterman, de l’ONG @Bloom_FR pic.twitter.com/f8gmMVAT9B
— C à vous (@cavousf5) October 29, 2024
Variabilité de la contamination selon les facteurs environnementaux
La concentration de mercure dans le thon en conserve varie considérablement en fonction de plusieurs facteurs. Les zones de pêche influencent fortement ces niveaux, car la pollution marine n’est pas uniforme à travers le globe.
De plus, l’espèce de thon et son âge jouent un rôle crucial : les poissons plus âgés ont tendance à accumuler davantage de mercure. Par exemple, des boîtes de la marque Petit Navire ont montré des variations significatives, avec des taux allant jusqu’à 3,9 mg/kg.
Cette variabilité affecte non seulement les marques mais aussi les points de vente, rendant difficile pour les consommateurs d’évaluer le risque potentiel lié à leur consommation régulière de thon en conserve.
🐟 J’écris à la ministre de la Santé et de l’Accès aux soins au sujet de la contamination supposée par le mercure dans les boîtes de thon en conserve.
Les Français achètent presque 5 kilos de thon par an, et cette nouvelle inquiète légitimement nos compatriotes. pic.twitter.com/XF2BWYKB4n
— Aurélien Dutremble Ⓜ️ (@A_Dutremble) November 5, 2024
Risques pour la santé et recommandations sanitaires
Le méthylmercure représente un danger majeur pour le développement cérébral des fœtus et des jeunes enfants, en raison de sa toxicité pour le système nerveux. Les autorités sanitaires européennes recommandent de limiter la consommation de poissons prédateurs sauvages, tels que le thon, souvent contaminés par ce métal lourd.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) conseille de ne pas dépasser deux portions de poisson par semaine. En 2012, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a estimé qu’au moins 5 % des Européens dépassaient la dose hebdomadaire tolérable de méthylmercure, avec une exposition particulièrement préoccupante chez les enfants et adolescents. Ces recommandations visent à réduire les risques liés à cette contamination alimentaire.