Les AESH, ces acteurs essentiels du système éducatif, expriment leur mécontentement face aux bouleversements entourant le baccalauréat 2025. Alors que cette réforme promettait modernité et efficacité, la réalité semble bien différente. Témoignages poignants et révélations troublantes mettent en lumière un chaos inattendu qui impacte élèves, enseignants et accompagnants.
Les défis logistiques et organisationnels s’accumulent, suscitant l’inquiétude de toute une communauté éducative. Quelles sont les véritables raisons de ce désordre ? Comment les AESH vivent-ils cette situation au quotidien ? Plongée dans les coulisses d’une réforme qui ne fait pas l’unanimité.
Pénurie d’AESH : un défi pour les épreuves du bac
Dans certains lycées professionnels, la pénurie d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) inquiète alors que débutent les épreuves du baccalauréat. Ce manque de personnel, attribué à des conditions de travail précaires et des salaires insuffisants, pourrait compromettre l’assistance nécessaire aux élèves concernés.
Les syndicats soulignent que cette situation résulte d’une mauvaise répartition des ressources humaines et d’un manque de reconnaissance professionnelle. En conséquence, certains établissements se voient contraints de solliciter des enseignants pour combler ce vide, une solution temporaire qui ne remplace pas l’expertise spécifique requise pour accompagner ces élèves.
Des conditions de travail précaires pour les AESH
Les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) sont confrontés à des conditions de travail difficiles, marquées par un emploi majoritairement à temps partiel et une rémunération souvent proche du SMIC. Cette précarité est accentuée par la nécessité de jongler entre plusieurs établissements et de s’adapter à des profils d’élèves variés.
Les syndicats réclament une revalorisation salariale et la création d’un statut officiel pour ces professionnels essentiels au bon fonctionnement de l’école inclusive. Sans amélioration, le manque d’AESH pourrait persister, impactant directement la qualité de l’accompagnement offert aux élèves en situation de handicap et compromettant leur réussite scolaire.
Un appel à la mobilisation pour une reconnaissance accrue des AESH
Face à ces défis, les syndicats appellent à une mobilisation nationale pour exiger de meilleures conditions pour les AESH. Ils plaident pour la création d’un statut de catégorie B, garantissant une stabilité professionnelle et une rémunération décente. Cette réforme permettrait non seulement de sécuriser les emplois, mais aussi de valoriser le rôle crucial des AESH dans l’inclusion scolaire.
En outre, elle offrirait aux accompagnants des perspectives de carrière et un accès à des formations adaptées. Les organisations syndicales insistent sur l’urgence d’une telle reconnaissance pour assurer un soutien efficace aux élèves en situation de handicap, soulignant que sans AESH, l’école inclusive reste un idéal inachevé.