Autisme – enfant non-verbal 80% handicap
Historiquement la MDPH locale refuse de prendre en compte les demandes d’accompagnement (aide humaine) sur les périodes périscolaires et extrascolaires et refuse d’attribuer tout complément d’AEEH ou la PCH pour permettre cet accompagnement et ce même à un parent isolé qui travaille.
A ceci s’ajoute le fait que la MDPH bloque les recours en ne transmettant pas au TCI ou plusieurs années après les documents nécessaires à l’ouverture de la procédure de recours contre la décision de CDAPH.
Dans ces conditions seuls les enfants des parents qui peuvent faire l’avance des salaires des accompagnants peuvent participer aux activités culturelles, de loisirs, sportives, les TAPs ou même simplement la cantine, peuvent avoir accès à ces services.
De plus des acteurs institutionnels qui ont mission d’information des parents d’enfants en situation de handicap désinforment activement ou par omission les parents sur leurs droits ce qui crée une discrimination sociale encore plus importante, les familles défavorisées ayant encore plus de difficultés d’accès au droit et à l’information sur leurs droits.
Ne serait-il pas possible que la CAF, qui a mission d’information et de contrôle de l’affectation des prestations et dispose des éléments d’information permettant de détecter ces dysfonctionnements, puisse intervenir pour corriger ce type de situation ? La CAF n’aurait-elle pas pour rôle d’aider les usagers ?
Dans un département où la présidente de la CDAPH a déjà indiqué en réunion de CDAPH que l’inclusion n’est pas la politique du département pour justifier que les décisions fassent fi de l’intérêt de l’enfant, et que même les demandes de constitution d’une mission d’information du député local sur les dysfonctionnement de la MDPH ne sont pas prises en compte, comment pensez-vous qu’il est possible de contourner l’ensemble des stratégies d’obstruction des acteurs qui ont mission d’aider les enfants en situation de handicap ?
La problématique globale depuis 2005 est dans l’application de la loi, dans l’accès aux droits et non dans l’inexistence de textes accordant des droits et ce notoirement dans les départements où l’obstruction à l’application de la loi de 2005 est historique. Comment pourra-t-il être possible que de nouveaux textes réglementaires ou législatifs soient appliqués, sans de vraies mesures pour contrôler l’effectivité de la loi avec des sanctions contre les auteurs d’obstruction à l’effectivité de la loi et aujourd’hui à la politique d’inclusion voulue par notre président Emmanuel Macron ?
Papa isolé 2 enfants 1 autiste – Centre
Obstruction de la MDPH à la politique d'inclusion, quels remèdes ?