Bonjour,
Nous avons eu le bonheur de découvrir les activités de Loisirs Pluriel voici plus de 10 ans et notre fils Alexandre (né en 1999), déficient intellectuel, a partagé avec toujours autant de plaisir les activités, d’abord du Centre de Loisirs, puis du service CapAdos. Il y a trouvé une écoute et une attention bienveillantes de la part des animateurs/trices, de la joie, du rire, sans moquerie ou autre manifestation dégradante de la part des enfants valides présents. Il a toujours été très heureux de participer aux sorties, jeux, spectacles. Un vrai bonheur pour nous parents, de le voir s’épanouir au milieu d’autres enfants, situation qu’il n’avait jamais rencontrée ailleurs. Sachant notre enfant heureux et en de bonnes mains, nous, parents avons pu nous libérer un peu et “souffler”; être plus disponibles pour notre travail, nous reposer parfois.
Avant cette rencontre avec Loisirs Pluriel, dans les petites classes, nous avons été informés que, puisque telle est la loi, notre fils pourrait être accueilli au centre de loisirs relié à son école, mais sans prise en charge particulière, avec des animateurs non formés au handicap : dans ces conditions, nous avons choisi de ne pas l’y inscrire et de nous en occuper nous-même. Nous avons alors essayé de l’inscrire à d’autre activités péri-scolaires que pratiquent les enfants valides et qu’Alexandre appréciait (théâtre, vélo, tennis), malheureusement, après 2 essais de chaque activité, il nous a été signifié de reprendre notre fils qui ne pouvait suivre et gênait les séances.
Alexandre a bientôt 19 ans et une nouvelle association sur Paris (Handinamik) propose des “soirées disco” et un HandiKfé le dimanche après-midi. Une autre association (Bahamas) lui permet de pratiquer la natation chaque semaine, avec des intervenants bienveillants. Nous découvrons maintenant que peu d’organismes proposent des activités de loisirs pour les adultes en situation de handicap et à ma connaissance aucun organisme ne propose une parité valides/handicapés. Nos enfants, devenus grands, ne peuvent plus accéder aux loisirs comme les autres (ex: besoin d’aide pour acheter une place de cinéma et savoir comment se rendre dans la bonne salle, idem pour les spectacles ou concerts; aller à la piscine seul = impossible de retenir le code du casier; aller au restaurant avec des amis et pouvoir régler l’addition au juste prix – mon fils ne sait pas compter…).
Béa – Paris
Alexandre à Paris.