Bonjour,
Je suis le père d’un enfant autiste de 9 ans. Nous sommes dans une petite commune du Vaucluse. Gabriel a bénéficié à plusieurs reprises d’une très bonne prise en charge par l’Alsh Le kaléidoscope, à Monteux, dans le cadre de ses vacances. Comme toutes les structures d’accueil, il faut programmer longtemps à l’avance les prises en charge. Or du fait de mon métier (le soin), mes plannings sont peu prévisibles. Et je ne peux pas anticiper correctement mes besoins : il faut que j’attende l’édition de mon planning pour formuler mes besoins à l’organisme qui gère les aides médico-psychologiques, et contacter éventuellement les structures d’accueil de vacances. C’est complexe, voire impossible, et cela ne satisfait personne quand je fais des prévisionnels que je dois rectifier au dernier moment. En outre je vois le nombre de personnes qui gravitent autours de mon enfant (Amp, éducateurs, animateurs, instituteurs, taxi, psychologue, psychomotricienne, orthophoniste…) et le temps que je passe moi même auprès de lui : je ne souhaite qu’une chose, c’est de me consacrer à mon fils et d’arrêter mon travail pour redevenir un médiateur et étayer ses apprentissages (il me semble qu’en la matière, je suis légitime ! ). Les conditions financières ne me permettent pas cette option.
Je soigne des personnes que je ne connais pas alors que ma place est auprès de Gabriel. Je continue de passer à coté de lui, et les années passent.
Vincent – 84
Etre aidant et professionnel : conciliation impossible.