Bonjour,
Quelle chance enfin qu’un tel travail soit fait.
Je suis aujourd’hui parent d’un jeune homme de 22 ans trisomique 21. Avec le recul je me rends compte que notre parcours, en matière de scolarisation et de loisirs, a été plutôt “facile” jusqu’à l’âge de 16 ans. Devenu adolescent tout se complique : la scolarisation, les activités de loisirs, les vacances, le regard des autres. Et à partir de 20 ans alors là c’est encore pire car s’ajoutent les problèmes à surmonter avec les différentes administrations, les banques, les dossiers à remplir, les interlocuteurs incompétents et peu bienveillants, etc.
A partir de l’âge de 16 ans, trouver une structure adaptée et surtout correspondant à nos attentes fut plutôt impossible. Après un parcours dans le milieu ordinaire (de l’âge de 3mois/crèche à la CLIS à l’âge de 16 ans) intégrer un IME fut un vrai défi. Il a fallu s’adapter au milieu du handicap et finalement une partie des acquis (lecture notamment) a été perdue car au sein de l’IME l’enseignement est limité à 30 minutes par semaine !!!!!! Au niveau des loisirs, les propositions d’activités sont limitées, ou déjà surchargées, les colonies et les centres de séjour sont souvent inaccessibles.
A l’âge adulte les loisirs et les partages avec d’autres handicapés ou non sont inexistants. Je pourrai partager sur beaucoup de sujets concernant notre propre expérience.
FITOUSSI Sonia – Paris
Trisomique 21 : quand va-t-on s'occuper de nous ?