Un scandale national
Maman d’un enfant avec handicap mental, il n’a pas accès à l’école, n’est pas dans un institut spécialisé ni en centre de loisirs. Il est au domicile quasiment tout le temps avec une éducatrice spécialisée que nous rémunérons à l’aide de la PCH. Le delta entre le coût de la prise en charge et les aides est important. J’ai dû diminuer mon temps de travail et organiser ses prises en charges orthophoniques en libéral. Il a un atelier de sport et socialisation dans un SESSAD une demi-journée par semaine et a été pris dans un centre de jour une journée par semaine le vendredi. Pendant les vacances scolaires, il ne bénéficie pas de l’aide de la Mairie ou de la CAF pour avoir une auxiliaire pour le centre de loisirs. Pour qu’il puisse le fréquenter et voir d’autres enfants, nous payons une nouvelle fois une éducatrice.L’accueil en centre de loisirs en y mettant les moyens nécessaires n’est pas une obligation et c’est scandaleux ! Nous sommes dans une situation dite d’urgence et sommes outrés du traitement qui nous est imposé dans un pays où comme tout le monde nous apportons notre contribution fiscale et notre implication citoyenne.
Sara – Noisy-le-Roi