Bonjour,
Je suis maman d’une petite fille, Margaux. Âgée de 10 ans, elle souffre d’un polyhandicap, suite à une naissance prématurée. L’annonce du handicap et les premiers mois de sa vie restent une période vive et douloureuse pour moi, et je ne le souhaite à personne. Mais aujourd’hui, pour rien au monde, je ne voudrais qu’on remplace ma petite fille. Elle est mon rayon de soleil et ma joie de vivre, même si je sais les souffrances qui sont les siennes et son espérance de vie incertaine. Seule pour élever ma petite fille, j’ai dû arrêter mon travail, parce que les horaires de l’établissement, les fermetures le mercredi après-midi et les vacances scolaires, ne me permettent pas d’envisager d’occuper un emploi. J’ai sollicité, il y a quelques années, le centre de loisirs de ma commune, mais ils ne sentaient pas capable d’accueillir Margaux, en raison de son épilepsie et de sa grande dépendance. Être maman d’enfant handicapé, c’est une double sanction, celle de savoir son enfant handicapé et celle de devoir tirer un trait sur sa vie de femme. Alors si cette mission peut permettre aux pouvoirs publics d’ouvrir les yeux sur cette réalité et faire en sorte que les mamans puissent rester dans le cours de la vie, occuper un emploi, garder des relations, préserver un statut social, j’en serai très heureuse.
Mélanie B – Bordeaux
Plus que du répit, nous avons besoin de vivre !
Même témoignage… vie professionnelle inexistante, week-ends et vacances épuisantes… parents d’un jeune de 16 ans épileptique sévère à comportement autistique.
Bonjour
Nous soutenons votre temoignage.
Parents d’un enfant autiste TED